Câlins Matins : les crèches dont les salariés rêvent
En offrant aux entreprises et aux collectivités une solution pour les enfants de leurs salariés, le groupe Câlins Matins Crèches (CMC), créé en 2010, connaît un succès grandissant en Essonne où il comptera, en 2015, sept établissements. Son atout : une démarche innovante axée sur le bien-être des enfants, comme des parents et des intervenants.
Vous devez être le changement que vous voulez voi dans le monde, disait Gandhi. Evelyne Chevallier, créatrice du groupe Câlins Matins Crèches en 2010, a réussi à mettre en œuvre enfin son rêve : un accueil des enfants des salariés des entreprises et des collectivités. « En fait la première crèche a été ouverte en 2009 sur la ZI Antony Pôle, à la limite de l’Essonne sous une forme associative, explique-t-elle. Sur les 45 places, 70% étaient réservées par des entreprises, le restant par la ville. » Le succès est immédiat même s’il a fallu convaincre. « Heureusement les grands groupes locaux (Universal, Stallergènes) avaient déjà conscience de l’intérêt, en termes de ressources humaines, de soigner le bien-être de leurs salariés et donc de leurs enfants. Et de plus, financièrement la formule est bon marché, notamment via le crédit impôt famille. » Forte de cette dynamique, Mme Chevallier crée deux autres établissements à Wissous (ZAC avec Veolia, Fnac) et Massy (quartier Atlantis avec notamment Safran, GE, CGG Véritas) et reçoit en 2012, un Trophée des espoirs de l’économie en Essonne dans la catégorie « Services aux entreprises ».
Un nouveau tissage social et humain
Aujourd’hui, les projets se multiplient. D’ici 2015, quatre crèches seront ouvertes à Villejust, Corbeil-Essonnes, Ballainvilliers et Mennecy, dont deux construites en ossature bois. Ce qui permettra d’accueillir 300 bambins, de 2 mois et demi à 3 ans, encadrés par une centaine de salariés. Soit trois plus qu’en 2012 et une preuve que vies professionnelle et privée se concilient si la volonté est là ! Mieux qu’une réussite entreprenariale à fort potentiel, cette avancée sociétale se double d’une démarche éducative et humaine progressiste. « Nous avons également innové au niveau de notre projet éducatif qui repose sur trois piliers : bien-traitance de chaque instant, éveil gastronomique (on cuisine sur place et si possible en bio) et éveil des sens (avec une adaptation du concept de snoezelen aux enfants et des interventions musicales) », poursuit Mme Chevallier. Bref, chez CMC le bien-être a un vrai sens pour les enfants mais aussi pour le personnel et les parents, conviés régulièrement à des « cafés-parents » thématiques et invités à des moments de partage culinaire avec leurs enfants : on le sait, la nourriture est avant tout symbolique. Une vérité sans doute transmise entre autres par la psychologue qui suit aux mots, aux maux et à la lettre tous les êtres de CMC, encadrants devants !