Article de 2016 publié dans la revue « Massy, Ma Ville Avance »
« Fondé en 2005 par Evelyne Chevallier, ce réseau de crèches est un bel exemple de réussite. Portée par un solide projet éducatif, qui a donné naissance à un label « Charte Qualité CMC » récemment certifié par SGS, l’entreprise répond à une vraie demande de la part des entreprises et des collectivités, dont Massy.
L’actualité de votre entreprise, c’est ce référentiel qualité
que vous avez élaboré et qui vient d’être certifié par SGS. De quoi
s’agit-il ?
Câlins Matins Crèches se positionne sur un projet éducatif spécifique
qui repose sur trois piliers : la bientraitance, l’éducation au goût
avec, chaque fois que nos locaux nous le permettent des repas élaborés
sur place, et l’éveil des sens. Sur ce dernier point, nous nous sommes
inspirés de la méthode Snoezelen, qui repose sur le principe de la
stimulation multi-sensorielle contrôlée, en l’adaptant et en la
déclinant aux tout-petits. C’est sur cette base que nous avons élaboré
durant deux ans un référentiel spécifique à nos crèches, qui constitue
les fondamentaux de nos pratiques. Ce label, que nous avons déposé à
l’Inpi sous l’appellation de « Charte Qualité Câlins Matins Crèches », a
été certifié par SGS. Nous sommes la première entreprise française de
crèches dans ce cas. Je précise que ce référentiel n’a pas valeur de
norme.
Comment cette idée de créer un réseau de crèches sur un secteur de la petite enfance qui est très concurrentiel a-t-elle germé ?
Nous répondons à un vrai besoin émanant des entreprises et des
collectivités. Les jeunes parents se heurtent en effet à de réelles
difficultés pour obtenir des places en crèche. L’idée est née de ce
constat. En outre, au moment de la création, les crèches privées étaient
peu nombreuses en France, alors que ce modèle était très développé dans
les pays anglo-saxons tels que le Canada où j’ai résidé entre 1991 et
1994. J’ai ouvert ma première crèche à Antony (92) en 2005, sous statut
associatif, après avoir obtenu l’agrément de la Caf un an plus tôt,
alors que les dispositions d’octroi des subventions d’investissement Caf
pour les crèches privées n’avaient pas encore été votées. Résidant en
Essonne, où j’avais identifié de réels besoins, j’ai ensuite ouvert une
première structure privée à Wissous en 2009, puis à Massy au coeur du
quartier Atlantis qui sortait de terre, deux ans plus tard. Et nous
venons d’inaugurer une autre crèche inter-entreprises à
Courtaboeuf-Villejust. D’autres ouvertures sont prévues à Corbeil ou
Mennecy pour ne citer que les projets les plus avancés.
Quelle est la valeur ajoutée de votre offre pour les entreprises et les collectivités ?
Pour des sociétés telles que Universal Music, Danon ou Safran, que nous
comptons parmi nos clients, il s’agit d’un service qu’elles rendent à
leurs salariés, en les mettant en relation avec nous. Il n’existe ni
critère de taille d’entreprise, ni nombre minimum de places pour la
réservation de berceaux aux salariés. Les entreprises n’ont pas vocation
à gérer l’attribution des places disponibles, à l’inverse des
collectivités dont c’est l’une des compétences. Concernant ces
dernières, nous apportons une solution complémentaire à l’offre dont
elles disposent. En outre, c’est un service qui s’accompagne d’une
réelle valeur car elles n’ont pas à recruter, ni à gérer les structures
d’accueil. Nous leur faisons également gagner du temps, puisqu’un projet
de création de nouvelle crèche nécessite, dans le meilleur des cas,
deux ans de préparation en amont. Pour les parents, en revanche, il n’y a
pas de différence entre public et privé, puisque les tarifs restent
identiques et indexés sur le taux d’effort de la Caf. »